jeudi 18 avril 2024

L’école de sagesse de l’Occident +229 62 01 78 96

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L’école de sagesse de l’Occident +229 62 01 78 96

La tradition occidentale se distingue par son équilibre et sa plénitude, fruits d’une longue maturation à travers l’influence de penseurs tels que Plotin, Proclus, Avicenne, Salomon ibn Gabirol ou Marsilio Ficin. Elle se déploie suivant quatre approches, à la fois distinctes et simultanées. C’est une vision de l’univers à chacun de ses niveaux d’existence et de leur interaction dynamique. C’est une perception de l’homme qui s’accorde avec les concepts de la psychologie contemporaine tout en la dépassant. C’est la base et le support d’une haute magie dont l’efficacité est fondée sur ses vues de l’univers et de l’homme. Et enfin, couronnement de la tradition en même temps que son œuvre majeure, c’est un processus initiatique d’illumination qui guide l’aspirant, lui confère tout pouvoir sur le développement de ses facultés intérieures et le place sur la voie de l’authentique accomplissement de sa destinée.
Cette école de sagesse est dite d’Occident, car elle reste compatible avec un mode de vie occidental et que son évolution demeure intimement liée à l’histoire de notre culture. Évidemment, cette qualification ne nous conduit pas au rejet des concepts et des sources orientales. La référence à Pythagore et aux cultes de mystères postclassiques nous en dissuaderait, autant que les grands courants transculturels, le bouddhisme par exemple, qui ont pu pénétrer la chrétienté, l’islam ou le judaïsme à travers les Hésychastes, les lsmaïlis ou certains enseignements du Zohar.
Entièrement adaptée à l’usage occidental, intégrant un corps de concepts et une pratique spécifiquement occidentaux, cette tradition se présente cependant comme l’affirmation de l’unicité de l’homme, de l’homme des temps anciens ou du présent, d’Occident ou d’Orient.

Un tel système de pensée et d’illumination nécessite un outil puissant +229 62 01 78 96
Progressivement, depuis Babylone et l’Égypte, à travers les écoles de Constantinople et d’Alexandrie, grâce à l’incomparable dépôt mystique de l’Espagne médiévale précédent l’ère de l’Inquisition, les éléments de l’outil furent élaborés et amoureusement ajustés par des générations de maîtres et de disciples. Ce fut la Kabbale.
Le champ de la Kabbale est si vaste et ses contours d’apparence si flous et multiples que, inévitablement, elle s’est partagée et modelée au gré des orientations et des préoccupations de ceux qui s’en réclamaient. Schématiquement, il existe une Kabbale « traditionnelle » considérée comme mystique et contemplative et une Kabbale « moderne » à vocation magique. La distinction n’est pas absolue. Le glyphe fondamental qu’est l’Arbre de vie et certains textes sont communs aux deux aspects. Cependant, les divergences s’accroissent avec le temps et sont maintenant très marquées du fait des œuvres d’Aleister Crowley et de Dion Fortune, pionniers de la Kabbale magique.





L’Aurum Solis1 se réfère à la Kabbale « moderne ». En dehors de ses travaux de recherche sur la tradition ogdoadique, l’essentiel de sa tâche a consisté à extraire les concepts fondamentaux de la Kabbale, à les détacher de leurs spécificités de nature historique ou théologique et à les exprimer en un langage adapté à l’étude de la haute magie.

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